Olivier Truc est un auteur de romans, notamment policiers, dont nous avions déjà présenté « Le dernier lapon » à l’atelier lecture du 9 décembre 2016 et nous l’avions tous aimé. J’ai lu en suivant « le détroit du loup » et un peu plus tard « la montagne rouge ». Je fonctionne en général comme cela, si un auteur me plait, j’essaye de lire tout ce qu’il a écrit.
J’avoue avoir beaucoup apprécié la qualité des sources de ses romans, son origine de journaliste étant pour moi un avantage. Comme ceux qui me connaissent le savent, je suis plus scientifique que littéraire et cela m’énerve énormément de trouver des incohérences fatales dans les romans que je lis. C’est un peu ma caractéristique dans notre club de lecture 😉. Si je tilte rapidement, je ne peux plus être à l’intérieur du récit et je deviens vite un spectateur très critique, la magie du livre ayant disparu.
C’est donc avec à la fois surprise et joie que j’ai découvert qu’Olivier Truc passait le samedi 14 août dédicacer son dernier roman, « Les chiens de Pasvik » à l’inauguration de la nouvelle librairie-café « Mots et merveilles » de Gignac. Gignac est une commune française de six mille habitants située dans le département de l’Hérault, dans la vallée du fleuve éponyme, à la fois proche de Montpellier et du causse du Larzac. J’y réside en ce moment.
Samedi 14 août, 11 heure, jour du marché sur l’esplanade de Gignac, les gens s’installent sur les chaises de la terrasse de la librairie-café, dans la zone réservée aux possesseurs du pass sanitaire, mesure anti-Covid oblige, les autres restant debout à l’extérieur 😉 . Une cinquantaine de personnes sont en attente de l’auteur, moitié en zone protégée, moitié autour 🙂
Et Olivier Truc se présente, présente ses romans et bien sûr son dernier, « les chiens de Pasvik ». Plutôt que de vous écrire une prose plus ou moins pompée sur l’excellent article de Michel Ernesty, le correspondant du journal du sud de la France « Midi Libre » à Gignac, je lui ai demandé l’autorisation de le reproduire, ce qu’il a sympathiquement accepté. Voici la copie de l’article paru dans le journal et relatant l’événement.
Olivier Truc, journaliste et romancier en dédicace
Samedi 14 août, les Gignacois on a eu le plaisir, à l’inauguration officielle de la librairie Mots et merveilles, animé par Delphine Vinck et Alexandre Poirier, sur l’esplanade, le découvrir l’écrivain Olivier Truc venu présenter ses livres et particulièrement le dernier les chiens de Pasvik. Sans doute en écrivant le dernier lapon, Olivier truc ne savait-il pas qu’il serait le premier d’une série successive de romans. Né à Dax d’un père montpelliérain, il vit depuis plus de 25 ans en Scandinavie pour avoir été séduit par le charme d’une belle Suédoise alors que, reporter, il souhaitait s’installer à Beyrouth comme correspondant pour suivre les conflits armés. Il a gardé une base en France, à Murviel les Montpellier, où il réside quand il revient au pays.
De ses débuts, il garde le souvenir de ses premières armes de journaliste à Midi Libre quand le siège était encore en centre-ville. Sa vie va s’ancrer ensuite dans des pays aux cultures totalement différentes des nôtres, il affrontera le Grand Nord, la Norvège, la Finlande, Laponie… avec les aurores boréales, les élevages de rennes et leurs problématiques de droit à la terre, entre éleveurs et nomades.
Dans ses « polars » (comme il le dit), on retrouve deux personnages centraux, Nina et Klemet, qui nous font découvrir le Grand Nord et la Laponie au fil de leurs enquêtes dans un style moderne, mâtiné de descriptions poétiques, dans lesquels le verbe, les mots et l’écriture mettre en exergue l’authenticité de ces horizons entre blancheur hivernale et aurores boréales.
Il y a aussi ce livre central la cartographie des Indes boréales, roman historique qui en fait est le lien incontournable de ses intrigues alors qu’il se passe à l’époque de Richelieu, dont Izko le héros est l’espion. L’imposteur, lui non plus, n’est pas un policier. Il raconte l’histoire vraie d’un imposteur qui abusera les services secrets de plusieurs pays et même les Russes, s’inventant une vie qu’il n’a jamais vécue.
Toujours reporter dans l’âme
Toujours journaliste et reporter dans l’âme, Olivier truc ne se satisfait pas d’à-peu-près quand il s’agit d’informer. Son credo : « Rigueur et contrôle de l’information ». Quand il endosse l’habit du romancier il s’offre la liberté des déductions. Il dira dans son exposé face à de nombreuses personnes venues faire signer l’un de ses livres : « Le journaliste en moi relate des faits dans l’actualité, le romancier dans mes livres tire des conclusions et s’autorise des opinions ».
Correspondant Midi libre, agence de Montpellier
Michel Ernesty, +33 7 77 95 48 94, michelernesty@hotmail.com.
Comme j’avais acheté le livre à la librairie, j’en ai profité à la fin de la présentation pour demander à Olivier Truc de me dédicacer son roman. Depuis que j’étais informé de sa venue à Gignac, j’avais déjà une idée en tête : lui demander de participer en virtuel à notre prochain atelier lecture consacré à son roman « Le détroit du loup ».
Je me suis présenté le premier aux dédicaces, lui ai expliqué rapidement mon souhait – il y avait du monde derrière moi – et laissé mon adresse email. J’ai reçu rapidement la sienne en retour ! Je lui ai expliqué qui nous étions, comment fonctionnait notre atelier lecture et je lui ai proposé de choisir le vendredi qu’il lui convenait parmi les dates prévues, avec son roman seul au programme ce jour là.
Olivier Truc m’a répondu avant-hier qu’il était disponible pour le 5 novembre ! Le temps d’avoir l’accord de Michel Ernesty pour copier son article et du groupe pour déplacer la date de certains des romans, vous avez maintenant l’info ! 🙂