C’est un essai assez long, et pour être précis, une diarrhée manuscrite de presque trois mille mots. C’est une sorte de mémo de psychanalyse pseudo-scientifique de comptoir, un cri de désespoir mais aussi d’espérance au crépuscule des anciens Dieux, les Mâles Blanc Hétérosexuels.
Préambule
Mercredi après-midi dernier, à l’ombre d’un mûrier-platanes et tranquillement allongé dans mon hamac, j‘ai ressenti soudainement la nécessité de clarifier mes pensées post atelier-pique-nique-écriture du dimanche précédent, comme une sorte d’auto-analyse indispensable pour me réinitialiser les neurones, une thérapeutique rendue nécessaire pour comprendre les effets sur moi surprenants de la dernière consigne de l’atelier.
Proche de la somnolence, j‘ai laissé mon esprit vagabonder, suivre son chemin tout seul, avec des passages coq à l’âne incongrus, typiques des rêves. Au départ, c’est mon fondamental cartésien qui m’a imposé une approche scientifique. Mais cette approche a provoqué bizarrement une remontée non prévue de souvenirs oubliés de mon adolescence. Continuer la lecture de « Cerveau, mon amour »